Les
Camarétois n’ont pas oublié le Lieutenant Donald Arthur Tracy
En ce milieu de
matinée du 8 Mai, par un temps incertain, se forme peu à peu un petit groupe
de personnes devant la monumentale porte de l’horloge couronnée
par son fameux campanile en fer forgé et flanquée de deux
magnifiques tours du Ravelin jouxtant la tour sarrasine, joyaux de
l’architecture provençale du XIIIème Siècle.
Soudainement, venu de toute part,
commencent à apparaître drapeaux tricolores, soldats en uniforme et
en arme, anciens combattants parés de leurs plus belles médailles
et de leurs coiffes de soldats, élus ornés de leurs écharpes,
aviateurs venus en voisin de la base aérienne de Caritat, enfants
portants à la main de très jolis petits bouquets de fleurs et
Camarétois de tous âges.
Fait inhabituel cette année, des
invités étrangers sont présents au rendez-vous, venus des USA, les
deux nièces d’un jeune pilote américain de 21 ans, abattu à
Camaret sur Aigues le 13 août 1944 lors des missions de préparation
au débarquement de Provence.
En effet cette année, 74 ans après sa
mort, la commune de Camaret a décidé d’inauguré une plaque
commémorative en souvenir du Lieutenant Donald Arthur Tracy.
Onze coups raisonnent depuis le clocher
de l’église Saint Andéol bâtie au siècle des Lumières, une
légère pluie se manifeste comme si le ciel lui-même été en
deuil, le cortège se forme et se met doucement en route portes
drapeaux en avant. La cohorte silencieuse entre dans l’ancienne
ville fortifiée en direction de la place des anciens combattants.
Une foule d’anonymes est déjà en
place marquant par sa présence l’intérêt à cet hommage rendu à
ce pilote en présence de sa famille.
Deux jeeps et quatre personnes, dont le
président de l’association Patrick Choukroune, vêtus d’uniformes
de l’armée américaine de la seconde guerre mondiale sont venus
rendre les honneurs.
Tout le monde est en place, Karin et
Christin ont le cœur serré lorsque monsieur Hervé Auriach,
responsable du protocole, annonce les autorités présentes dont
madame Lorho députée de Vaucluse, monsieur Philippe de Beauregard
Maire et conseiller régional, les invités, le déroulé de la
cérémonie et la présence des nièces du pilote.
L’Armée de l’Air est très bien
représentée, un piquet d’honneur d’aviateurs et de commandos de
l’air en armes, Officiers et sous-officiers pilotes et membres de
l’ANORA.
Les jeunes pompiers volontaires de
Vaucluse et leur drapeau, la gendarmerie, l’amicale des
parachutistes de Vaucluse, deux anciens légionnaires du 1er
REC, l’ANACR portant les drapeaux du Maquis Vasio et du Maquis
Ventoux, les anciens combattants et leur drapeau, le drapeau de la
ville gardé par la police municipale de la ville de Camaret sur
Aigues.
Un tableau comportant cinq photos du
pilote a été présenté sur la place.
Huit drapeaux portés servent cette
cérémonie, le monument est pavoisé de chaque côté aux couleurs
des USA et de la France.
Monsieur Philippe de Beauregard,
Maire de Camaret sur Aigues a prononcé son discours de bienvenue :
"Merci à la famille du Lt
TRACY, et plus particulièrement à Chris et Karin d'avoir traversé
l'Atlantique et parcouru ces milliers de kilomètres afin d'assister
à cette cérémonie. Les Camarétois sont honorés de
votre présence, symbole de l'amitié qui lie nos deux nations.
Si nous sommes réunis aujourd'hui,
soixante-quatorze ans après, c'est pour rendre un hommage
particulier et exprimer une sincère reconnaissance à ce jeune
pilote américain abattu en plein ciel pour la défense de la liberté
et de la souveraineté française et la lutte contre le totalitarisme
du vingtième siècle.
Ce valeureux pilote, aux qualités
indéniables, était le Lieutenant Donald TRACY. Je ne saurai
continuer cette cérémonie sans avoir une profonde pensée pour ses
frères d'armes, également disparus.
Le Lt. TRACY est né le 15 octobre
1922 à Détroit dans l'état du Michigan. Sa fulgurante trajectoire s'est
malheureusement assombrie dans la soirée du treize août 1944, alors
qu'il participait, à bord de son P-38, à une mission de mitraillage
des terrains d'Orange.
Touché par les tirs de la Flak
(Batterie anti aérienne allemande), l'appareil en feu s'est écrasé
au sol dans le lieu-dit "Temple et Peyrette", sur la
commune de Camaret sur Aigues.
Nous saluons donc aujourd'hui la
bravoure et l'engagement dont a fait preuve le Lieutenant TRACY. Sa
dépouille repose aujourd'hui au cimetière militaire américain de
Draguignan.
Au nom des Camarétois que j'ai
l'honneur de représenter ici, je suis fier de dire à nos
libérateurs américains : Merci pour votre sacrifice !"
Lecture de la lettre du commander Anthony Asterita, président du 49th Fighter Squadron Association par monsieur Nicolas Courtine.
"M. le Maire et Conseiller
Régional Philippe De Beauregard, Autorités civiles et militaires,
Représentants du conseil municipal, Présidents d'associations et
Portes drapeaux, M. Hervé Auriach, Mme Angèle
Maimone, Mesdames Chris et Karin Tracy, M. Nicolas Courtine, Amis
Français et Américains, habitants de Camaret sur Aigues.
Nous, les membres de la 49th Fighter
Squadron Association, sommes très reconnaissants pour l’hommage
que vous rendez en l’honneur du Lieutenant Donald Arthur Tracy. Il est vraiment juste de le célébrer
en cette occasion. Avec beaucoup d'autres jeunes hommes
qui ont payé le sacrifice ultime pour la Liberté,le sacrifice du lieutenant Tracy
représente le plus haut niveau d'engagement envers les libertés
précieuses du peuple français et américain.
C'est une cérémonie splendide,
parfaitement bien placée pour honorer notre héros déchu.
Cependant, avec le temps, les souvenirs de ce jour disparaîtront,
mais le sacrifice et l'engagement commémorés aujourd'hui ne
disparaîtront jamais!
Elles sont non seulement inscrites
sur cette plaque, mais elles font partie intégrante du patrimoine
évolutif de nos deux nations et sont bien représentées ici à
Camaret sur Aigues. C'est un endroit très spécial. Tout au long de l'histoire, des
modèles de civilisation ont été formés, chéris et nourris dans
cette région.
Nous continuons à les vivre
aujourd'hui, en partie grâce aux sacrifices d'hommes comme le
lieutenant Tracy. Que Dieu embrasse son âme et que Dieu continue à
bénir la France et les États-Unis d'Amérique."
Lettre de Mme Virginia Tracy,
petite sœur du Lieutenant Donald Arthur Tracy, 90 ans:
"Second Lieutnant Donald
Arthur TRACY, United States Army Air Force, 49ème Escadron de chasse, 14ème
Groupe de chasse, 15ème Air Force, Matricule : O-824788.
Donald Arthur TRACY : « Don » est né le 15 Octobre 1922
à Détroit, Michigan, Fils de Guy et Florence TRACY.
Don est le second d'une famille de
six enfants. Il est né entre sa sœur Ruth, de
quatorze mois son aînée et son jeune frère Bob, né encore
quatorze mois après lui. (Bob est le père de Karin et Chris
qui sont ici présentes)
Trois ans plus tard arrive sa sœur
Jean, Deux ans après, moi, sa sœur
Virginia et finalement, Dix ans plus tard arrive la petite
dernière de la famille, Peg.
Donald, mon frère aîné était un
vrai Amour - Une personne aimable et très attentionnée. Il attirait toujours les gens et
avait beaucoup d'amis. Don était aussi grand pour son âge,
il avait donc le rôle de «grand frère».
Cela signifiait aussi qu'il avait
une responsabilité supplémentaire dans la famille. Nous vivions à l'époque de la
grande dépression américaine et l'argent était très limité.
- Don est alors âgé de dix ans,
quand mes deux sœurs Jean, Ruth et moi-même attrapons la
scarlatine. Notre père Guy était en
déplacement. Les deux autres enfants sont
hébergés, mais Don est resté à la maison pour s'occuper des
filles et aller couper du bois pour chauffer la maison. Avec trois enfants malades, notre
mère Florence avait besoin d'aide. (Don n'est pas tombé malade.)
· A l'âge de quinze ans, Don a
pris un petit boulot pour amener de l'argent supplémentaire à la
famille. Il se lève à trois heures du matin
pour préparer ses journaux, puis monte sur son vélo pour les
livrer. Je l’attendais aux coins de rue
avec des journaux supplémentaires pour qu'il puisse poursuivre sa
route. (Cela s'est arrêté dès que des
gens remarquèrent la présence d'une fillette de dix ans, seule, si
tôt le matin, attendant son frère avec des journaux pour le
réapprovisionner.) Don était très protecteur envers
moi.
Nous étions scolarisés dans une
école de campagne qui ne comptait que deux classes et bien entendu,
tout le monde savait qu'il était mon grand frère et qu'il ne
laisserait personne m'embêter. Mais malgré tout Don m'a appris à
me défendre, en me donnant des cours de boxe. Il m'a dit: "Tu dois toujours viser le nez
de ton adversaire !" Alors, je me suis mise en position,
j'ai passé sa garde et lui ai donné un bon coup de poing, il s'est
mis à saigner du nez et les leçons ont immédiatement pris fin. Il semble que j'avais très bien
retenue ma leçon.
Don avait deux intérêts dans sa
jeunesse :
· Le Base-ball : Il adorait regarder les matchs de
Base Ball ! Don et ses amis ne pouvaient pas se
payer les billets, alors ils grimpaient par un poteau sur le toit
d’un garage duquel ils pouvaient voir les matchs de baseball
professionnels.
·Les maquettes d'avions : Don était absolument obsédé par
la construction de maquettes d'avions.
Sa chambre était remplie de ses
réalisations. Quand il n'y avait plus d'espace
disponible dans sa chambre, il remplissait la moitié du garage de
maquettes accrochées au plafond, tous disposés en formation de vol. Son frère Bob a également
participé à ce passe-temps. Ils traînaient toujours ensemble
car ils étaient très proches en âge et avaient les mêmes centres
d'intérêts. Bob a suivi Don partout !
A l'âge de 17 ans, Don reçoit son
diplôme de fin d’étude au lycée. Il travaille dans le même bureau
que son père pour l'État du Michigan, comme opérateur de
tabulation. Don s'inscrit à l'Air Force parce
qu'il voulait devenir pilote de chasse. Il s'entraîne dans un collège
utilisé pour la formation militaire.
Il envoie régulièrement de
l'argent à la maison afin que sa sœur Jean puisse aussi aller à
l'université. Son frère Bob est devenu
navigateur. Don lui demande: «Tu ne veux pas
devenir pilote?» Bob lui répond: «Non, moi, je veux dire au pilote
où aller !» Alors, Don est envoyé en Europe, Bob, lui est parti en Chine comme
volontaire de l'escadron des Tigres Volants, navigateur sur
Bombardier B24 Liberator.
Ruth était WAC personnel féminin
d’administration militaire à Honolulu à HawaÏ. A cette époque, il semble que la
plupart des personnes engagées dans l'effort de guerre sortaient du
lycée et leur espérance de survie était courte en Europe. Cela fut vrai pour Don, car il fut
abattu lors de sa deuxième mission, le 13 août 1944. Il est mort à l'âge de 21 ans.
Ma jeune sœur Peg et moi étions
seules à la maison quand le télégramme est arrivé, disant à la
famille que Don était «porté disparu». Un civil est venu en voiture, m'a
remis une enveloppe, puis m'a dit simplement : "Désolé".
Avant de repartir. Des informations supplémentaires
sont venues de façons informelles de la part de pilotes de son
groupe de chasse. L'un d'eux a vu l'avion descendre,
n’a pas vu Don sauter, Ils en ont donc déduit qu'il ne
s'en était pas sorti. Don était sur la liste des soldats
portés disparu d'août 1944 à janvier 1945, Quand une unité de l'armée
confirmant des accidents et/ou des enterrements a déterminé qu'il
avait été tué au cours de sa mission.
Florence, la maman de Don, a appris
qu'il était enterré dans le cimetière communal et souhaitait qu'il
y reste pour ne pas le déranger, mais elle n'a pas eu ce choix. Ce n'est que plusieurs années plus
tard que nous avons appris les conditions du crash : L'avion de Don,
un P-38 Lightning, se trouvait à environ 30 pieds du sol lorsqu'il a
été touché par un feu nourri, qu'il a pris feu, s'est renversé et
s'est écrasé au sol.
En 1967, j'ai pu rendre visite à la
tombe de mon frère, à Draguignan en France où il repose toujours. Merci de nous avoir posé des
questions sur Don et comment il était en tant que frère, en tant
que personne.
Nous, LA FAMILLE, sommes honorés
que vous lui témoigniez beaucoup de respect pour cette cérémonie,
surtout après tant de temps. Merci d'avoir pris soin de
l'enterrer dans le cimetière de votre ville à Camaret sur Aigues. C’était tellement réfléchi,
gentil et attentionné de votre part.
Chris et Karin sont venus
représenter notre famille. Virginia espérait pouvoir venir,
mais elle a maintenant 90 ans et ne peut tout simplement pas y
arriver. Mais ses pensées sont avec vous
tous aujourd'hui alors que vous célébrez Donald Tracy."
Discours de Madame Karin Tracy:
"Monsieur, le maire, mesdames
et messieurs les autorités civiles et militaires, Chers habitants de Camaret sur
Aigues.
Ma sœur et moi apprécions cette
opportunité de vous remercier pour ce merveilleux hommage à notre
oncle. Au cours des deux dernières
semaines, nous avons voyagé à travers la France et nous avons été
ravis de rencontrer de nombreuses personnes merveilleuses.
Et nous voilà donc enfin ici, dans
votre charmante ville où nous sommes submergées d'émotions par
votre hommage à Donald Tracy. Cela touche nos cœurs de savoir
qu'on se souvient encore de lui après toutes ces années. Au nom de notre famille, nous vous
remercions du fond du cœur pour cette occasion mémorable.
C'est quelque chose dont nous nous
souviendrons toujours. Les mots ne peuvent exprimer notre
appréciation. Merci, Merci beaucoup, Dieu bénisse la FRANCE, Dieu
bénisse les Etats Unis d'Amérique, Vive l'amitié entre nos deux pays !
"
Monsieur le Maire a invité Christin et
Karin Tracy, les deux nièces du pilote, à s’avancer au pied du
mur, puis ont dévoilé ensemble la plaque en l’honneur de leur
oncle. Vifs applaudissements du public et
grandes émotions, remerciements des nièces.
Après quelques larmes et beaucoup de
photos, la reprise de la cérémonie traditionnelle a repris son
déroulement avec la lecture du texte de monsieur le ministre aux
armés. Lecture a été faite de lettres par le
conseil municipal des enfants et des écoliers de Camaret.
Puis les enfants ont déposé une
multitude de jolis petits bouquets de fleurs, suivis par les dépôts
de gerbes des associations patriotiques, de l’association du 49th
Fighter Squadron, des anciens combattants et du Maire accompagné du
commandant en second de la base aérienne 115 de Caritat.
La sonnerie aux morts a retenti, suivi
de l’Hymne Nationale Américaine, puis de la Marseillaise reprise
en cœur par toute la population. Les portes
drapeaux ont été salués et des cadeaux échangés en signe de
reconnaissance réciproque, Mesdames Karin et Christine Tracy ont
reçu la médaille de la ville, le soleil lui aussi à fait sa
réapparition.
Il y a soixante-quatorze ans, le 11
novembre 1944, les Camarétois avaient rendus hommage au lieutenant
Donald Arthur Tracy lors de la cérémonie au monument aux morts dans
le cimetière communal.
Aujourd’hui, bien que le pilote
repose au cimetière américain de Draguignan, les Camarétois sont
venus en nombre pour l’inauguration de la plaque commémorative en
présence de ses nièces.
Non, les Camarétois n’ont pas oublié
le Lieutenant Donald Arthur TRACY, aujourd’hui tout le monde
connaitra enfin son visage et son nom.
°
Prise d’armes
importante pour célébrer la victoire de 1945 à Orange
Il est 18h, en cette belle après-midi
ensoleillée du mardi 08 mai, tout le monde est en place sur le cours
Pourtoules, aussi appelé « parking du Théâtre »
face au monument aux morts.
Venus en nombre important, les portes
drapeaux représentants les associations patriotiques, un piquet
d’honneur en arme, les commandos de l’air, les officiers et
sous-officiers de l’Armée de l’Air de la base aérienne 115
d’Orange « capitaine de Seynes », les retraités de
l’amicale des anciens de la Légion Etrangère, l’union nationale
des parachutistes de Vaucluse, les sapeurs-pompiers, les gendarmes et
gendarmes mobiles, policiers nationaux et municipaux, ainsi que trois
jeeps de la 3ème Division d’Infanterie Américaine
datant de la seconde guerre mondiale et leurs occupants paradant dans
une copie parfaite de l’uniforme d’époque rendant un hommage
magnifique à ces jeunes hommes héroïques qui ont libérèrent le
Vaucluse et Orange le 26 août 1944.
Monsieur Jacques Bompard, Maire
d’Orange, Madame Marie-France Lorho députée de Vaucluse, les
autorités civiles et militaires, messieurs l’aumônier militaire
et le curé d’Orange, Mesdames Christine et Karin Tracy
nièces du pilote américain le lieutenant Donald Arthur Tracy abattu
le 13 août 1944 au-dessus de la base de Caritat alors occupée par
les soldats de la Luftawaffe, Monsieur Courtine représentant
l’association du 49ème Escadron de Chasse de l’armée
de l’air américaine auquel appartenaient les lieutenants Tracy et
Warren E. Semple abattus le 15 juin 1944 au-dessus d’Orange.
Monsieur Xavier Marquot, responsable du
protocole, ouvre la cérémonie, Monsieur le Maire prononce son
discours, suivit de la lettre du ministre des armées, puis d’un
dépôt de gerbe du Maire et des différentes associations.
Alors que les soldats sont au garde à
vous et que les officiers saluent, la sonnerie aux morts retentie et
les drapeaux tricolores se baissent en signe de deuil. Puis la Marseillaise commence, reprise
en cœur par l’ensemble des participants et des nombreux orangeois
venus rejoindre en famille la manifestation patriotique.
Simultanément les drapeaux se
redressent et pavoise à nouveau le bleu du ciel jusqu’aux
dernières notes de l’hymne national. Puis la cérémonie terminée, les
participants sont invités à saluer les portes drapeaux des
différentes associations.
Un petit cortège de jeeps et de
véhicules s’est ensuite rendu sur le rond-point du Lieutenant
Warren Semple pour y déposer la gerbe du 49th Fighter Squadron au
pied du mémorial en hommage au jeune lieutenant.
--- Articles et photos par Jean-Jack Chevalier et Nicolas Courtine pour Friendly Radio
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32, carrièra deis Amolaires (route des Rémouleurs)
84000 AVINHON - Provença - Occitània